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En 1994, une jeune chanteuse américaine, Sara Lazarus, gagne le premier prix du concours international Thelonious monk, après Joshua Redman et Jacky Terrasson. Le jury n’est pas des moindres, puisqu’il s’agit de Jon Hendricks, Shirley Horn, Cleo Laine, Abbey Lincoln, Dianne Reeves et Jimmy Scott. A l’occasion de la remise des prix, Sara participe à une jam session aux côtés de herbie hancock, Ron Carter, Grady Tate, Kenny Burrell, Jimmy Heath et Clark Terry.

Née le 1er avril dans un des plus petits états des Etats-Unis, le Delaware, Sara est passionnée très tôt par les comédies musicales, grâce auxquelles elle découvre les standards de jazz. Elle prend des cours de piano à 8 ans et puis commence le saxophone afin de jouer dans l’orchestre de son collège. A 16 ans, elle rentre dans l’American Youth Jazz Band en tant que saxophoniste ténor et chanteuse, et fait une tournée européenne avec ce groupe qui se termine au Festival de Jazz à Montreux.

De retour aux Etats-Unis, Sara Lazarus suit des études de littérature à Harvard University. Elle rentre dans le Harvard University Jazz Band et rencontre le ténor saxophoniste Illinois Jacquet qui l’invite à chanter avec son orchestre et l’encourage à poursuivre dans cette voie. En même temps, elle gagne le prix du meilleur soliste jazz vocal (niveau université) décerné par Downbeat magazine, principal journal de jazz américain.

Ayant terminé ses études, Sara décide de s’installer en France. Elle participe à de nombreux festivals européens comme Marciac, Crest Jazz Vocal, Montlouis, Braga et le JVC Paris Jazz Festival. Elle a eu l’occasion de chanter avec des musiciens tels que Alain Jean-Marie, Jacky Terrasson, Manuel Rocheman, Franck Ansallem, Riccardo de Fra, Gilles Naturel et Andréa Michelutti.

En Novembre 2000, elle chante dans le Jazz Ensemble de Patrice Caratini pour son projet autour de la musique de Cole Porter et participe à son disque « Anything Goes » (distribution Harmonia Mundi).

Dans la tradition des grandes chanteuses de jazz, Sara puise le réservoir des standards pour donner libre cours à sa spontanéité, sa tendresse et son swing.
En mars 2005, sort son premier album (Give Me A Simple Life) sur le label Dreyfus jazz. La presse et le public applaudissent ce disque. S’ensuit une tournée en France et en Europe, ainsi que des prestations marquantes dans les grands festivals de jazz.

Après le succès de ce premier opus, Sara Lazarus revient avec un nouvel album studio et une nouvelle formation.
C’est entouré du Biréli Lagrène Gipsy Project, que Sara Lazarus pose sa « voix sobre et délicate » sur les 12 standards de ce It’s All Right With Me.
Swing communicatif, ballades somptueuses, ce deuxième album confirme le talent indéniable de cette jeune franco-américaine, qui l’installera définitivement comme l’une des voix incontournables du jazz.

Extraits :

« Elle swingue comme Ella Fitzgerald, les yeux rivés au ciel, puis regagne le sol en envoyant des nuages de poussière bluesy avec sa voix de mezzo joliment éraillée. »
L’Express

« Dans les cercles du jazz français, cette vocaliste d’exception est convoitée par la crème des instrumentistes. »
Journal du Dimanche

« Sara Lazarus est l’une des plus brillantes chanteuses. La preuve en est : elle a été lauréate du concours Thelenious Monk. »
Figaroscope

« Les qualités de Sara Lazarus arrivent à leur quintessence : un phrasé respirant avec naturel, la faculté de poser les notes, de trouver les inflexions justes et d’étirer une ligne vocale avec une belle assurance. »
Jazzman

« C’est dans cette souplesse technique, cette sorte de sourire qui semble toujours l’accompagner, que réside la fraîcheur du chant de Sara Lazarus. »
Classica – Répertoire

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